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Retour sur
les gros swells de l'automne hiver 2006-2007
Alors que les premiers froids de l’automne vident doucement
nos plages, les grosses dépressions de l’Atlantique font émerger
de leur léthargie un petit nombre de surfeurs en quête de
sensations fortes. Délaissant sans regret leurs planches sous
dimensionnées au profit de longs guns, ils scrutent sans cesse
les cartes météo afin de ne pas rater l’arrivée du gros
swell tant attendu. Guéthary est incontournable, Avalanche et
Parlementia restent les références du Pays basque nord. |
Antoine
delperro |
Pilou |
Matthieu
Cerramon |
La "Nord" à Hossegor, ou encore la "Gravière"
permettent aux landais de se mesurer avec les éléments. La
fosse marine de Capbreton filtrant et amplifiant les swells de
nord ouest. Mais ici souvent le tow-in règne en maître au
grand désespoir des derniers irréductibles de la rame. |
Jo
"la gravière" |
La
Nord |
Pillule
"la nord" |
En attente depuis 2005, le Surf Session Big Challenge
en partenariat avec Globe et Waterman's est lancé. Christophe
"Hans"Mouginot, sixième de l'épreuve, nous fait
vivre de l'intérieur cette sixième édition. |
"Le
véritable challenge a surtout eu lieu mercredi.
Peu de spectateurs, 3
photographes, un temps gris et une houle consistante. Les
conditions étaient proches de celles que l’on retrouve
l’hiver en France. Avant que
le vent ne perturbe le plan d’eau, il y avait vraiment de quoi
s’exprimer, mais aussi de quoi se faire secouer. Tout le monde
avait conscience du véritable challenge. Il y avait |
de grosses rentrées de houle, et un surf technique. Ce qui m’a
marqué tout au long de cette journée c’est le regard des
plus jeunes envers les anciens. Ce n’est pas comme dans une
compétition normale style coupe de France, ils ne se précipitent
pas direct à l’intérieur. Ils observent, ils apprennent,
avec le même respect que j’avais vis à vis de Bernard
Marcel, Christophe Reinhardt ou encore Gibus lors de mes
premiers surf à Guéthary il y déjà presque vingt ans. Mais
il ne faut pas non plus idéaliser le tableau. Pendant la série,
c’est la guerre. Tout le monde veut la plus grosse, le plus à
l’intérieur, ne pas laisser une bombe aux copains. Qu’on le
veuille |
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ou non, challenge de copains ou pas, c’est une compétition où
les participants ont envie de bien figurer, d’accéder à la
finale et par-là même à une certaine reconnaissance de ses
pairs." |
Le Samedi, l’ambiance n’était plus la même,
c’était une compétition plus traditionnelle. Week-end et
ciel bleu avaient attiré de nombreux spectateurs et
photographes. Les conditions de mer elles aussi avaient changé.
Entre de longues périodes de calme, de grosses vagues
balayaient les dalles rocheuses de Parlementia. Malheureusement
trop rares à mon goût, ces séries n’ont pas permis à tous
les participants de réellement s’exprimer ou plus simplement
de ce faire plaisir. Je ne veux en
aucune manière remettre en |
"Hans"
lors de la finale |
question ma place de sixième ni critiquer
l’organisation de la compétition. Le classement a été équitablement
établi et est indiscutable: les meilleurs ont gagné.
Le seul
vrai bémol est venu des free surfeurs. Présent sur le pic tout
au long de la compétition, ils se sont même permis de taxer
des vagues. Ce comportement est incompréhensible, la fête a été
un peu gâchée. Qui plus est ils ne sont pas venus mercredi
quand les conditions étaient plus techniques et l’engagement
optimal !"
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