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 Daniel's
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Valérie Mouesca est un cas particulier dans
le monde des fabricants de planches. C’est la seule
européenne et une des rares filles au monde à s’être
lancée dans l’aventure du shape et du glaçage. Elle
nous reçoit dans son atelier ouvert depuis maintenant
quinze ans. |
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«J'ai toujours été à la fois
passionnée de surf et manuelle. C'est naturellement que
je me suis mise à fabriquer mes planches au fond d’un
garage avec un pote . Au début c'était
essentiellement des shortboards, mais je me suis
rapidement rendu compte que je préférais la glisse aux
rollers. C'est la principale raison qui m'a incité
à allonger mes planches pour finir par surfer et shaper
des longboards.
En 1991, j'ai décidé de monter mon atelier. Tout s'est enchaîné
rapidement. La venu d 'Alain Minvielle comme shaper, la
rencontre avec des surfeurs tel que FX Maurin, Marty
McMillan mais aussi avec des shapers comme Dave Kelly,
Steve Boehne ou encore Donald Takayama. C'était la période
du renouveau du longboard avec le circuit WLT, mon atelier a profité de cet engouement et est devenu en
quatre ans une référence pour la production européenne
de longboards. |
| Mon
activité principale a toujours
été plus le glaçage que le shape. Avec le départ
d'Alain s'est posé le problème de trouver un autre
shaper, ne pouvant à moi toute seule assurer l'ensemble
des commandes. Après quelques réticences, je me suis
lancée avec Jean Dubois,
mon associé,
dans l'aventure de la machine à shaper. |
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Le scanner couplé à un véritable
système de shape nous permet suivant les cas de
soit reproduire un modèle à l'identique soit
de faire évoluer ce modèle par apport aux
demandes spécifiques d'un client. La
quasi-totalité
de nos planches est
maintenant shapée grâce à cette
machine. |
Mais la finalité de ce projet est
de faire
profiter l'ensemble des shapers professionnels
de cet outil extraordinaire. Nombre d'entre eux
ont déjà compris l'intérêt du shape machine.
Soulageant les ateliers d'un travail fastidieux
et répétitif, les shapers peuvent enfin se consacrer
à l'évolution de leurs modèles. C'est agréable de
voir une certaine osmose entre les ateliers, qui dépassent
le simple statut de concurrents
pour avancer
sur un projet commun bénéfique à tous. |
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