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Interview
Eduardo Bage
Novembre 2005 |
Le
monde du shortboard français avait ses franco-brésiliens,
maintenant le longboard n’est plus de reste. Eduardo Bagé, le
carioca vient de se marier avec Audrey la charmante Biarriotte.
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Qui
est Eduardo Bagé?
Pour commencer
Bagé n’est pas mon nom mais un surnom. Les patronymes Brésiliens
a rallonge étant imprononçables, tout le monde utilise ce
diminutif.
J‘ai
passé mes premières années dans une petite ville côtière à
coté de rio. Quand j’avais neuf ans j’ai déménagé
sur Rio avec ma |
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famille.
C’est à la même époque que le surf est devenu mon loisir
principal. D’abord shortboardeur, le passage au longboard
s’est fait par hasard en 1996 lors d’une compétition WCT
au Brésil. Je m’étais inscrit à l’épreuve de longboard,
plus pour vivre l’évènement de l’intérieur que pour faire
un résultat. En fait j’ai fini quatrième. C’est la première
fois que je gagnais de l’argent grâce au surf. Le Price money
m’a permis de rembourser l’inscription (75 €, une fortune au
brésil), la planche que j’avais cassée (empruntée à un ami )
et surtout de me faire shaper mon premier longboard. Deux ans plus
tard, alors que je pratiquais les deux discipline, l’achat
d’un longboard magique m’a fait définitivement basculer dans
le monde des plus de 9’. |
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Comment as-tu
débarqué en France ?
Il m’a fallu
quatre ans pour m’investir totalement dans le surf. Mon père était
prêt à m’aider pour mes études mais par pour une carrière de
surfeur pro. J’ai été obligé de lui mentir pour venir surfer
en Europe. Prétextant un séjour linguistique en Californie, je
suis en fait parti plus de trois mois pour l’Europe afin de
participer aux compétitions portugaises, espagnoles et au BSF. |
Dés
mon arrivée à Biarritz, j’ai rencontré Ricardo de Sonis, Un
ami et shaper Franco-Brésilien, qui s’y était installé avec
ses frères. Pendant quelques années, je ne passais en France que
pour les compétitions. Ma rencontre avec Audrey a tout changer.
C’est la femme de ma vie. Nous venons de nous marier et
attendons impatiemment la naissance de notre premier enfant. Nous
partageons notre vie entre les compétitions, Biarritz et le Brésil.
Mon entrée dans le team Oxbow international a grandement facilité
nos déplacements et nos conditions de vie. |
Comment
vois tu ton avenir dans le surf pro ?
Contrairement
à l’image reçue, ce n’est pas de la dilettante. Je suis un
programme d’entraînement exigeant. Entre préparation physique,
diététique et entraînement, les journées ne sont pas de tout
repos. J’essaye de mettre toutes les chances de mon coté afin
de réaliser de bons |
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résultats. Mon but c’était le
titre mondial, le seul problème c’est qu’il n’existe plus.
J’espère bien que l’ASP va remédier à cette lacune. En
attendant je participe aux compétitions pro indépendantes et
perfectionne mon surf dans les grosses vagues.
Mon objectif est de repousser mes limites dans le gros
swell, et pourquoi pas du Town-in en longboard. |
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Ta toute
nouvelle double nationalité Franco Brésilienne, ne te donne
t’elle pas envie de participer aux compétitions françaises et
européennes ?
En Effet j’y
songe. Mais d’abord je dois me renseigner sur les formalités
administratives auprès de la fédération française. |
Comment les
longboardeurs français acceuillent cette nouvelle?
Je vis la
moitié de l’année à Biarritz. Je les connais à peu prés
tous et j’ai de bons rapports avec eux. Bien entendu, d’avoir
un nouveau prétendant aux podiums ne les enchante pas outre
mesure. |
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