Longboard France présente dans son magazine une interview de Thibaud Dussarrat.

LONGBOARD FRANCE

MAGAZINE INTERVIEW THIBAUD DUSSARRAT 

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Thibaud Dussarrat

Octobre 2004

 

photos: Dimulle/ASPEurope

Qui es-tu?

  Je m’appelle Thibaud Dussarrat. J’habite Biarritz au Pays Basque ; j’ai commencé le surf vers 9 ans et je viens d’avoir mon bac. Je pars cet hiver à Tarbes en fac de sport. Cette année comme j’ai moins la pression au niveau des études, j’espère pouvoir mieux gérer mon temps afin de voyager et de surfer.

Comment as-tu commencé le surf ?

Mes parents m’ont inscrit à un stage . Même si le surf ne me passionnait pas j’ai quand même voulu essayer. J’ai tout de suite accroché. Mon père qui avait arrêter depuis longtemps m’a alors acheté ma première planche et en a profité pour s’y remettre. J’ai beaucoup de plaisir à surfer avec lui d’autant plus que les vacances familiales se transforment souvent en surf trip.

Shortboardeur ou longboardeur ?

Les deux. Quand j’ai commencé le surf,  j’ai tout d’abord accroché avec le shortboard. A cette époque je passais mes journées à la « côte des basques » et naturellement chaque années j’assistais au BSF. Incontestablement c’est la vue ses surfeurs pro qui m’ a vraiment donnée envie de me mettre au longboard. La qualité technique de leur surf a été un excellent exemple et j’ai  vraiment réalisé les possibilités offertes par les 9’.

Bien que depuis cinq ans je me consacre presque exclusivement au longboard, je n’ai pas pour autant arrêté le shortboard mais uniquement en free surf, juste pour me faire plaisir.

 

Que penses tu du longboard en France et de son avenir ?

Depuis deux trois ans je pense que les choses ont vraiment commencé à bouger. De plus en plus de monde s’intéresse au longboard. Le BSF ainsi que les bons résultats d’ensemble des français lors des compétitions internationales y sont sans doute pour quelques chose. Sur le plan international, la performance de John en 2002 (5éme WLT) a grandement contribué à la reconnaissance du longboard français. Bien sûr, ce n’est pas

encore l’idéal et celà reste une discipline sous médiatisée. Malgré tout de plus en plus de jeunes débutent par le longboard ce qui n’était pas le cas il y a encore quelques années. Je suis donc assez optimiste.

 

Et ton avenir ?

J’aimerais arriver à me faire autant plaisir dans le temps que je me fais plaisir maintenant en surfant. Après bien sûr, je me suis donné des objectifs pour la compet. J’ai mis la barre haut en voulant accéder à une place dans les dix voir même dans les cinq à l’ASP. En shortboard je ne fais plus que du free surf afin de me consacrer aux compets de longboard. J’ai réellement l’impression de pouvoir faire quelque chose. Je vais donc mettre tous les atouts de mon côté afin d’essayer d’ y parvenir.

Que fais tu quand tu ne surfes pas ?

Quand je ne surfe pas, j’adore passer du temps avec mes copains et surtout ma famille. J’aime aussi le sport en général et j’espère pouvoir en profiter au maximum cette année grâce à mes études. En plus, depuis peu, j’ai redécouvert la pêche, c’est génial je suis à fond dedans.

Tu as perdu ton sponsor principal Billabong. Le bruit a couru que la raison principale est le fait que tu as actuellement une image de longboardeur. Veux-tu en parler ?

Oui ça ne me dérange pas. En effet Billabong communique sur une image shortboard. C’est la discipline la plus médiatisée à l’heure actuelle. Le longboard ne les intéresse pas ; c’est leur politique et leur droit : je n’ai pas de jugement à porter.

Le mot de la fin

J’espère que ma vie va continuer comme ça car jusqu'à présent je me suis vraiment fait plaisir. Du côté de mes projets, ils sont un peu en standby car sans mon sponsor principal il n’est pas évident de se déplacer pour les compétitions internationales. Par contre, je tiens à remercier ceux qui continuent à me soutenir.