Longboard France présente dans son magazine un reportage sur surf tandem.

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Le tandem une discipline qui sort de l’ombre

Depuis quelques années, le tandem fait la joie des spectateurs du Biarritz Surf Festival et des coupes de France de Longboard. Alban & Marie, Rico & Sarah, nous présentent leur discipline.

 

Je m’appelle Alban Merric, j’ai 22ans. Je suis de Lacanau et je suis charpentier.

J’ai commencé le surf à trois ans grâce à mon père qui à l’époque tenait un « snack location de planche » sur la plage de Lacanau. Pour ce qui est du longboard, je m’y suis mis il y a trois ans seulement, en même temps que le tandem.

J’ai commencé le tandem grâce à Marie. Elle pratiquait déjà la discipline, et voulait s’impliquer un peu plus en compétition. Au bout d’une semaine, j’aimais déjà la discipline et la partenaire. Trois mois plus tard, on s’est classé quatrième au BSF.

 

Marie Vigne, 21 ans ; je travaille chez Matahari surf shop de Lacanau. J’ai commencé le surf vers 14 ans en Guyane, puis revenue en France, je me suis inscrite au club de Lacanau. C’est à ce moment que je me suis intéressée au tandem.

 

Rico, de mon vrai nom Eric Leroy, 32 ans ; j’habite Lacanau et je fais du tandem depuis quatre ans. J’ai découvert le tandem par hasard et après quelques initiations j’ai voulu continuer. Ma première partenaire a été Claire Dereux . Elle faisait alors du cirque ce qui nous a permis de mettre au point de nombreuses techniques de  portés. Au bout de deux ans et demi, elle est devenue trop lourde et m’a alors présenté Sarah ma partenaire actuelle.

 

Sarah, 16 ans, lycéenne ; je fais du tandem depuis 4 ans. J’ai accepté de remplacer Claire car j’aime le concept du tandem qui allie le surf aux figures acrobatiques.

Hawaii à l'entraînement

 

 

 

Rico et Sarah

Les deux principales compétitions de l’année ont été remportées par Alban et Marie : qu’en pensent les intéressés ?

Marie : Le titre de champion de France nous fait très plaisir : c’était un de nos objectifs. Aussi, la victoire au BSF 2005 reste le point culminant de notre saison. A Biarritz, c’était une compétition internationale avec des couples venus des quatre coins du monde. De plus, les critères de jugement étaient clairement établis ce qui en fait la compétition de référence dans le monde du tandem.

Alban : La victoire au BSF est un tournant dans notre carrière sportive. Comme vient de le dire Marie, c’est la compétition de référence dans le monde du tandem. En plus du résultat sportif, nous sommes contents vis à vis de nos sponsors. Il nous soutiennent depuis plusieurs années et nous nous devions d’honorer leur confiance.

 

Et si le BSF n’existe plus ?

Alban : le BSF a été un tremplin pour le tandem. Robert Rabagny et son concept de Festival a permis une reconnaissance et une évolution de notre discipline. Si le BSF comme nous le connaissons venait à disparaître, ce serait un coup dur mais pas la fin du tandem en France.

Marie : il faudra voyager beaucoup plus afin de participer aux compétitions étrangères. Le budget nécessaire sera alors plus important. Nous remercions d’avance nos sponsors (éclats de rires).

La planche de tandem ressemble à un longboard surdimensionné, pouvez-vous nous en dire un peu plus ?

Alban : Il faut déjà savoir que les pains de mousse sont introuvables en France si ce n’est sur commande : il faut donc les faire venir des Etats Unis. La taille des planches n’est pas réglementée mais varie en général entre 10’5 et 13’. La stratification est à l’identique d’un longboard : le résultat donne une planche d’environ 15 kg pour une 12’5. Pour ce qui est du shape, il y a soit des modèles mieux adaptés aux portés, soit au surf. Pour schématiser, les modèles de portés sont épais et larges tandis que les modèles typés surf sont plus fins et plus manœuvrants. Nous avons la chance qu’en France les shapers notamment « Rod’s » soient vraiment à l’écoute des pratiquants. Alors qu’aux Etats unis les planches sont en général très volumineuses et n’évoluent quasiment pas, nous avons la chance de pouvoir commander des modèles vraiment adaptés a nos besoins. Nous sommes sur la bonne voie car c’est en partie grâce à ces planches que nous arrivons à battre les couples internationaux.

 

Comment passer d’une discipline a priori ludique à un sport de compétition ?

Rico : Avec tous les intervenants de la discipline(Arnaud, Alban, Remy…..) nous avons tout d’abord essayé de mettre au point des critères de jugement objectifs. Pour schématiser la note finale d’une vague étant l’addition des points acquis grâce à la complexité et l’esthétisme des portés et figures mais aussi par rapport à la technique de surf. Il y a 45 figures de base qui peuvent être enchaînées : pour qu’un porté soit validé, il faut qu’il soit reposé. Ces bases de jugement ont été adoptées lors du BSF et commence de ce fait à être validées aux Etats Unis ou encore en Australie.

L’arrivée d’un juge (Damien) pris en charge par la fédé a permis de crédibiliser encore plus notre discipline grâce à une plus grande transparence de la notation.

L'australienne Sacha et l'Hawaiiene Tiphany lors du BSF 2005

Sur un plan national, nous avions mis en place il y a deux ans un trophée France afin de pouvoir créer un titre national. Depuis l’année dernière un championnat de France et une Coupe de France ont été validés par la fédération française de surf. Les épreuves de tandem sont jumelées avec celles de longboard permettant une meilleure promotion et reconnaissance des deux disciplines.