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LES LONGBOARDS EN BALSA(3)
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www.SurfingHeritage.org
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Le balsa comportait certains inconvénients :
lorsque le glassage se fendait, le bois se gorgeait
d’eau et pourrissait. A cette époque,
l’approvisionnement en balsa était toujours un problème
pour les shapers. Pourtant, les planches en balsa représentaient
une amélioration par rapport aux planches en séquoia/balsa.
A taille égale, une planche en balsa pesait la moitié
d’une planche classique et permettait ainsi la pratique
du surf par un public plus large. Plus faciles à ramer et
d’une meilleure flottaison, ces planches étaient plus
faciles à manœuvrer et permettaient enfin au surfer d’être
plus prêt du curl, d’effectuer des cut-backs et de
sortir de la vague. Au début des années 1950, ces
planches en balsa plus courtes et plus légères allaient
connaître un grand succès à Surfrider Beach, Malibu,
Californie, plage où la plupart des figures classiques du
longboard ont vu le jour. De plus,la légèreté des
planches allait permettre aux femmes de débuter le surf
avec une approche différente, mélange de style,
d’habilité et de grâce. A la fin des années 1950, les
surfeuses Marge Calhoun et Joyce Hoffman pouvaient surfer
un Malibu de 7 pieds aussi bien que n’importe qui. |
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La fin des années 50 et le début des années 60 allaient sonner le glas
des planches en bois et annonçait le début du surf
moderne. En effet, l’apparition du « foam »,
mousse polyuréthane, réduisait enfin le poids de la
planche et ouvrait la voie à un surf plus radical et plus
précis.Les premières planches en mousse furent conçues
et construites par Hobie Alter et son ami « Grubby »Clark
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1958. Ces planches étaient beaucoup plus faciles à
shaper, permettant
ainsi d’augmenter la production tout en baissant les coûts
de fabrication. Le surf allait pouvoir rentrer dans son ère
moderne et donner rapidement naissance à une industrie
florissante…
LE
LONGBOARD EN BALSA, UNE HISTOIRE DE PASSION
Posséder un longboard en balsa, c’est
avoir le sentiment d’un retour aux racines du surf.
C’est également un objet d’art qui nous rappelle que
le shapeur reste avant tout un artisan amoureux des
courbes et en constante recherche de la perfection.
Mais force est de reconnaître que la seule passion
pour le balsa n’est pas suffisante. Il faut faire preuve
de patience et de ténacité pour mettre le coup de rabot
final à un shape qui aura nécessité de 10 à 12 heures
de travail pour un shaper expérimenté. Fabriquer une
planche en balsa demande des compétences d’ébéniste
et l’œil d’un artiste. Contrairement aux pains de
mousse, chaque planche en balsa répond différemment au
rabot et à la ponceuse. |
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Le balsa est le
meilleur bois de construction pour faire des longboards en raison de sa légèreté,
de sa facilité de travail et de sa résistance. La qualité
de la matière première est la préoccupation principale
du shapeur. Le meilleur balsa du monde provient
d’Equateur, pays d’Amérique du Sud qui possède le
climat et les conditions optimales pour sa culture (taux
d’humidité élevé, abondance de la pluie, faible
variation de la température).
On utilisera un arbre de 3 à 5 ans d’âge que l’on
débitera en poutres de 140x90 pour une longueur maximale
d’environ 3,50m.Certaines entreprises proposent de sécher
le bois en four, solution qui autorise une mise en œuvre
immédiate. Ne reste alors qu’à définir le type de
longboard que l’on désire surfer. |
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